ANAELLE

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Anaelle

Habite : rue du Pont de Lattes

Arrivée: 2021

Occupation : Étudiante en anthropologie à Paul Valéry

Signe particulier : j’ai beaucoup voyagé et séjourné en Amérique du Sud

Endroit préféré : la place pour un café, une bière ou de la lecture dans l’arbre à livres

J’habite le quartier depuis peu mais je peux dire qu’il est différent des endroits en centre ville où j’ai résidé avant. Entre Carnot et Méditerranée, on est tout près de la Comédie mais c’est plus calme, plus silencieux. Ce bel endroit où il fait bon vivre est devenu mon sujet d’étude à l’université. J’ai vu la mention Permis de végétaliser sur un bac de plantes et ça m’a donné envie de travailler sur la nature en ville. La biodiversité végétale est très intéressante ici et ça ne s’est pas fait tout seul. Par le compte Facebook publié d’un résident de la rue Lamartine, j’ai découvert l’histoire de ce qui s’appelait Le Puech Pinson et en particulier l’existence du Port Juvénal, voie d’entrée de cette richesse botanique.

J’ai commencé mes études par la sociologie. Au moment de m’inscrire en master, j’ai pris une pause et, avec une amie, nous sommes parties 5 mois, sac au dos: Pérou, Bolivie, Chili. Je devais reprendre mon master à Paris mais je n’étais pas très motivée: la sociologie m’ennuyait un peu alors j’ai fait des saisons pour gagner de l’argent et je suis repartie; je suis allée jusqu’en Patagonie où j’ai été guide touristique dans un collectif. A mon retour, l’anthropologie m’a semblé correspondre mieux à mes attentes: on y fait plus de terrain, moins de théorie.

Ce qui m’inspire le plus avec l’anthropologie, c’est le féminisme et l’écologie au sens large: le rapport à la nature, la différenciation nature-culture telle qu’on la trouve dans la problématique de Philippe Descola. Essayer de réfléchir à l’idée de nature dans nos sociétés, ça nous donne un tout autre regard sur soi, le monde et les autres.