ALAIN et GÉRARD

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Alain et Gérard

Habitent : avenue du Pont Juvénal

Arrivés : 2013

Occupations :  Je suis médecin en retraite active (Gérard)

Signes particuliers : J’ai travaillé pour France Télécom mais ma passion pour l’art m’a mené à un doctorat en Sorbonne sur Germaine Richier. Je peins et j’ai un grand potager (Alain)

Endroit préféré : prendre un café sur la place

Le mot qui décrit le quartier : méditerranéen

 

Nous habitions le centre-ville, quartier St Roch. Dans les années 80, c’était un quartier très sympa avec des personnes âgées, des familles dont les enfants jouaient au foot dans la rue et UNE pizzeria ouverte de juin à août. Et puis il y a eu de plus en plus de bars et de restaurants, les habitants sont partis vers l’extérieur ; c’est devenu bruyant et moins diversifié. Nous habitons maintenant à la limite du faubourg Méditerranée où nous avons retrouvé l’atmosphère d’il y a 40 ans : proche du centre sans les nuisances.

G : c’est un peu un retour pour moi qui ai connu ce quartier dans mon enfance ; pour aller au lycée Joffre, je suivais la voie du petit train de Palavas qui passait avenue des États du Languedoc. La rue de la Méditerranée était très commerçante, on venait y faire ses courses même de l’extérieur. Il y avait des commerces de bouche mais aussi un marchand de vêtements pour femmes.

A : Ma mère venait parfois pour y faire des achats.  C’est un peu ce qui manque au quartier aujourd’hui : un boulanger, un boucher, un poissonnier. Il faudrait réfléchir à ce qui pourrait  inciter de tels commerces à s’installer.

: Ces 10 dernières années, le quartier a beaucoup évolué surtout grâce à la végétalisation des rues. Le changement n’a pas été simplement d’ordre esthétique : la convivialité typique du quartier s’en est trouvée accrue. Quand Alain descend 5mn s’occuper des plantes dans la rue, il est souvent encore en bas ½ heure plus tard.

A :  Les gens s’arrêtent pour me parler et dire combien ils apprécient. Les plantes sont un véritable lien social. Nous apprécions que le quartier ait gardé sa mixité avec tous ses commerces africains et il est souhaitable que cela continue et n’évolue pas comme l’ont fait les Beaux Arts.