ZINEB et JB (1ère partie)

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ZINEB et JB (1)

Habitent : rue Pralon

Arrivés : mai 2010

Occupation : notre maison d’hôtes  

Signes particuliers : je m’intéresse à la finance et à l’économie nationale et internationale(JB)

j’aime faire découvrir mes petits plats et ma culture marocaine à travers la cuisine (Zineb)

Endroit préféré : notre jardin terrasse

Le mot qui décrit le quartier : bienveillance

 

J B : Nous habitions un appartement dans une résidence très agréable près du lycée Mermoz mais, le propriétaire le reprenant, il nous a fallu chercher ailleurs. La recherche n’est pas  facile quand il faut compter avec les contraintes qu’imposent mes problèmes de mobilité. Après plusieurs déceptions, j’ai fini par proposer à mes connaissances une prime financière s’ils arrivaient à trouver la perle rare.

J’avais toujours rêvé des petites rues de ce quartier, découvertes par hasard en rendant visite à un ami mais jamais retrouvées par la suite : l’état dégradé des trottoirs et de la chaussée, il y a quelques années, faisait que je passais peu hors des grands axes. Quand, sur l’indication d’un ami, je me suis retrouvé devant le portail de notre maison, j’ai su que j’achèterai avant même de visiter : j’ai acheté l’endroit avant d’acheter la maison. En plus, c’était plein sud, ce dont je révais.

Zineb : Le quartier est à côté de tout et, en même temps, si on ne connaît pas, on n’y vient pas. On passe le long des voies principales qui sont très animées et passantes sans voir les petites rues calmes où on entend le chant des oiseaux. Cela change un peu maintenant avec les balades organisées pour découvrir le street art mais comme ça se fait à pied, ce n’est pas un problème.

Il y a 30 ans, d’après ce que l’on nous a raconté, c’était comme un village avec plein de commerces puis, pendant 10-15 ans, c’était devenu assez mal fréquenté avec des problèmes de deal et autres. Nous constatons un changement depuis environ 5 ans : le quartier se retape, les gens achètent et ça redevient un peu le village du passé. On fait souvent la comparaison avec les Beaux-Arts mais, ici, il y a moins de passage et on trouve encore des endroits préservés, presque secrets.

A suivre…